En 2018, une part significative des lésions liées aux accidents du travail touchait les membres inférieurs. Ce fait qui n’est pas bénin souligne l’importance d’une protection adéquate. Au-delà des chocs directs, une mauvaise posture ou un glissement peut entraîner des blessures en cascade sur d’autres parties du corps. Découvrez ici les obligations légales et les questions fréquentes relatives au port des chaussures de sécurité. Nous rédigeons avec l’aide de s24.fr, fabricant français de chaussures de sécurité. Pour des informations plus détaillées, n’hésitez pas à consulter leur article « Le port de chaussures de sécurité est-il obligatoire? », paru sur leur blog.
Obligations légales et responsabilités des acteurs
L’employeur consigne dans le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) tous les dangers auxquels les travailleurs sont exposés et les mesures de prévention mises en place. Si le port des chaussures de sécurité est identifié comme nécessaire pour garantir la santé et l’intégrité physique des employés, il devient obligatoire. L’employeur doit également veiller à l’entretien, aux réparations et au remplacement des chaussures pour assurer leur bon état de fonctionnement et d’hygiène.
De son côté, le salarié doit se conformer au règlement intérieur de l’entreprise. Par conséquent, il doit porter les EPI prescrits. Un refus n’est recevable que sur prescription médicale en cas de pathologies spécifiques qui empêchent le port de ces équipements. Sans cette contre-indication avérée par un médecin du travail, un refus du salarié entraîne des sanctions.
Questions pratiques autour des chaussures de sécurité
La prise en charge financière des chaussures de sécurité est une question fréquente. Conformément au Code du travail, les EPI doivent être fournis gratuitement par l’employeur dès lors que leur port est jugé nécessaire. Le salarié ne doit en aucun cas supporter cette charge financière. Certaines entreprises optent pour un système de « donation » où une enveloppe est allouée au salarié pour qu’il choisisse ses chaussures.
Un autre point concerne la possibilité pour un salarié de remplacer les chaussures fournies par l’entreprise par des modèles achetés personnellement. En principe, c’est l’employeur qui doit fournir les chaussures, conformément au cahier des charges précis. Si le salarié souhaite acheter ses propres chaussures, il doit impérativement obtenir l’accord de son employeur.
En l’absence d’accord, une prescription médicale attestant de l’inadaptation des chaussures fournies par l’entreprise peut ouvrir cette possibilité. Dans tous les cas, les chaussures achetées par le salarié doivent respecter les normes exigées.
Secteurs concernés et expertise en la matière
Le port des chaussures de sécurité est une réalité dans un grand nombre de secteurs d’activité. Parmi les domaines les plus concernés, on retrouve l’artisanat et le bâtiment (gros œuvre et second œuvre), les travaux publics, les industries, les métiers de la maintenance ainsi que ceux du transport, de la logistique et de la manutention.
Les professionnels qui travaillent en extérieur, les terrassiers et les aménageurs d’espaces verts sont également soumis à cette obligation. Les métiers de l’agroalimentaire, de la cuisine ou encore du milieu hospitalier sont aussi concernés par les obligations.
Face à cette diversité de besoins, le choix de la bonne protection est primordial. Il faut se tourner vers des fabricants spécialisés qui maîtrisent les normes de sécurité et proposent des produits adaptés aux spécificités de chaque métier. L’innovation dans ce domaine vise à concilier sécurité, confort, légèreté et esthétisme.
