La libre circulation européenne et ses limites

L’Europe donne aux habitants des pays membres une liberté de circulation exceptionnelle. Cette liberté permet ainsi aux Européens de circuler librement au sein des pays membres presque sans restriction. Si bien que l’on peut séjourner et travailler dans d’autres pays que son pays maternel. Mais cette liberté comporte néanmoins certaines limites.

La liberté de circulation, un principe de base de l’Union Européenne

L’Union européenne est née d’un désir de créer un vaste Marché d’échange interne qui faciliterait et fluidifierait de manière exceptionnelle la circulation des personnes et des marchandises. Et ceci dans le but de promouvoir l’échange et le développement économique au sein des pays membres. Ce principe repose sur trois axes fondamentaux.

  • La libre circulation est le fondement même de tous les principes qui encadrent l’Europe. Même avant la fondation de cette dernière, certains des pays membres ont déjà promu le droit de libre circulation des citoyens des pays alliés sur leur sol. Ceci a été déjà évoqué et mis en place depuis le Traité de Rome ;
  • Les accords de Schengen, en 1986 ont permis de mettre en place un marché intérieur sans frontière au sein de l’Europe, ce qui mit la liberté de circulation sur une autre dimension ;
  • La mise en place de la citoyenneté européenne en 1982 est l’apogée de cette mise en place d’un mode de circulation sans frontière au sein de l’Europe.

Les limites du principe et du droit de libre circulation

Mais ce principe de libre circulation, qui donne droit aux habitants pays membres la citoyenneté européenne et leur procure le droit de circuler librement au sein de l’espace économique unifié présente des limites. Premièrement mis en place afin de promouvoir la diversité économique, et ainsi de pallier tout déficit d’éventuelle main-d’œuvre, la citoyenneté européenne peut-être le vecteur d’une immigration démographique incontrôlée. Parmi les cas, on peut noter les problèmes de ressortissant qui transite par l’intermédiaire de pays membres de l’union afin d’accéder à des pays qui leur sont interdits. Mais également le dépeuplement de certaines régions suite au manque de travail au détriment de la débandade économique.

Un droit en perpétuelle évolution au service de la citoyenneté

Pour que l’apport économique de la libre circulation au sein de l’union puisse être productif pour la croissance économique, la libre circulation est un droit octroyé au travailleur, et sous certaines conditions dans certains membres. Ces mesures ont été mentionnées afin de favoriser la croissance économique, mais également l’échange culturel et social. Ce droit donne également la possibilité de s’affranchir du domaine professionnel dans la mesure où le travailleur peut vivre dans son pays hébergeur, et ce même si son passé professionnel ou son contrat est expiré. Mais également de bénéficier d’un traitement égal au citoyen du pays dans le cadre d’assurance et de prise en charge.