En France, la voyance, qui consiste en la perception d’informations pouvant expliquer le passé, le présent, ou prédire l’avenir, gagne de plus en plus en popularité. Cette activité peut être pratiquée librement depuis 1994 suite à l’abrogation de l’article R34-7 de l’ancien Code pénal punissant par une amende, les gens qui font métier de deviner et pronostiquer, ou d’expliquer les songes.
Choix du statut juridique adapté au métier de la voyance
Aucune formation particulière ni diplôme n’est nécessaire pour devenir voyant, néanmoins, il est fortement conseillé de déclarer son activité. Pour cela, c’est au voyant de décider pour les statuts juridiques adaptés à sa structure. À cet effet, les statuts juridiques adaptés au métier de la voyance sont :
- Le statut de micro-entreprise : qui est le plus simplifié et le mieux adapté si vous souhaitez exercer en tant que voyant, car il permettra de payer les cotisations sociales sur la base des recettes déclarées. Ce statut ne contraindra pas le voyant aux démarches administratives, ni celles juridiques ;
- Le statut d’entreprise individuelle en nom propre : un type de statut destiné à une activité qui se développe, mais qui peut réserver quelques surprises en termes de paiement des cotisations sociales puisqu’elles sont calculées sur les bénéfices et pourront donc avoir une forte variation chaque année ;
- L’EURL et la SASU avec un seul membre : d’abord, l’EURL ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée si vous avez une activité importante, car c’est vous-même qui déterminerez le montant de votre rémunération qui servira de base au calcul des cotisations sociales. Puis, la SASU ou société par actions simplifiée unipersonnelle quand votre activité commence à prendre de l’ampleur et que vous voulez éviter la sécurité sociale des indépendants.
Démarches à suivre pour devenir un voyant auto-entrepreneur
En optant pour le statut d’auto-entrepreneur et exercer sa profession de manière légale, le voyant doit mettre en place certaines méthodes stratégiques et mener à bien des obligations administratives. En effet, après avoir bien étudié que son activité lui sera réellement viable, c’est-à-dire, après avoir effectué une étude de marché puis dresser son budget prévisionnel et déterminer ses besoins que ce soit matériel ou humain, le voyant auto-entrepreneur devra s’inscrire sur Pole Auto entrepreneur.
Pour ce faire, il doit dans un premier temps créer son auto-entreprise en ligne tout en choisissant la périodicité de la déclaration de CA ; puis, dans un second temps procéder à l’immatriculation auprès de l’URSSAF. Il obtiendra par la suite son numéro de SIRET ou Système d’identification du répertoire des entreprises par voie postale, accompagné de son code APE ou Activité Principale Exercée qui permettra d’identifier la branche d’activité principale du travailleur indépendant ou de la société. Il lui restera par la suite de trouver sa propre clientèle étant donné que le marché de la voyance est un marché très concurrentiel et qu’il lui sera relativement compliqué de développer une clientèle.
Fiche de poste pour le métier de voyance
Puisque le métier de voyant auto-entrepreneur n’est pas réglementé, aucun diplôme ni formation ne vous sera requis pour qu’il puisse lancer son activité. De toute façon, tous les voyants professionnels affirment que la voyance ne s’apprend pas étant donné que c’est une pratique innée qui ne s’acquiert avec aucune formation, mais qui doit être développée.
Certaines qualités s’avèreront tout de même nécessaires pour pouvoir pratiquer, la principale est d’être dotée d’une forte sensibilité et d’une grande empathie ; être une personne à l’écoute et avoir une oreille attentive ; avoir beaucoup de patience ainsi que beaucoup d’intuition ; avoir une honnêteté et un sérieux ; enfin, avoir des notions d’astrologie ou de psychologie peut être un très bon atout.