Médiation familiale : quand et comment y avoir recours ?

Bien qu’un médiateur ne remplace pas un juge, son expertise peut être très capitale pour arranger de nombreuses situations de crises familiales. De plus, l’intervention d’un médiateur vous offre de nombreux avantages tels que l’évitement de longues procédures juridiques.

Cependant, les situations de recours aux médiateurs familiaux ne sont pas toujours connues. Et la démarche pour bénéficier de l’aide de cet intermédiaire reste inconnue de plusieurs. Alors si vous souhaitez être mieux informés, lisez cet article.

Prendre connaissance des situations nécessitant une médiation familiale

Le recours à un médiateur familial peut s’avérer important dans les situations de conflits entre les différentes parties d’une même famille. Ces différends peuvent être de plusieurs ordres à savoir un conflit de patrimoine, une situation de divorce, un conflit entre un enfant et ses parents, etc.

Le médiateur peut alors être contacté à tout moment, et de façon spontanée par l’une des parties en situation de crise. Bien que la médiation n’ait aucune valeur sur le plan juridique, elle peut aussi être recommandée par un magistrat des affaires familiales.

Si ce juge a la capacité d’insister sur cette prise de décision, il ne peut néanmoins pas avoir le dernier mot. En vérité, la médiation familiale n’est possible qu’en cas de commun accord entre les parties concernées.

Choisir un professionnel en médiation familiale

Différents professionnels peuvent en effet jouer le rôle de médiateur de famille. Ainsi, il se peut que votre médiateur soit un psychologue, un avocat, un psychothérapeute, ou encore un notaire. Néanmoins, avant de procéder au choix d’un spécialiste, il faut vous assurer que ce dernier détient une accréditation qui témoigne de sa capacité à vous venir en aide.

Que ce soit pour divorce ou toute autre situation conflictuelle en famille, il est possible de trouver un médiateur auprès des CAF. Au sein de ces organismes, vous aurez la certitude d’avoir à votre disposition un professionnel conventionné.

En dehors de la CAF, il existe aussi plusieurs associations orientées essentiellement sur la médiation en familles. L’avantage avec celles-ci est le bref délai mis pour obtenir un rendez-vous.

Préparer les rencontres

Une séance de médiation en famille se prépare. Et pour que la rencontre soit bénéfique, il est primordial que vous y accordiez de l’intérêt. Alors avant le rendez-vous, il faut essayer de mettre par écrit des détails auxquels vous tenez.

Par exemple, pour les enfants, souhaitez-vous ou non changer d’école ? Ou encore quels sont les biens que vous ne voulez pas céder, et les raisons qui sous-tendent ces choix ? Il ne faut pas oublier d’établir un bilan financier.

Il ne s’agit là que de quelques exemples des points clés à aborder durant la médiation. Pour vous aider dans cet exercice de préparation, il est préconisé de consulter un spécialiste des droits de la famille.

Grâce à ses conseils, vous serez plus éclairé dans les différentes décisions à prendre, surtout en ce qui concerne les enfants. Vous pourriez également apprêter tous les documents nécessaires : impôts, factures, dossiers scolaires de vos enfants, etc.

La rencontre proprement dite

Il revient au médiateur, en tenant compte de la situation de la famille, de décider de l’ordre du jour. Les différentes parties sont alors invitées à faire preuve de cordialité et d’ouverture afin de faciliter les échanges.

Vous serez appelés à signer un contrat qui stipule que la médiation se passera dans de bonnes conditions. Durant les séances, le médiateur tentera au mieux d’arranger toutes les situations de désaccord qui existaient entre les conjoints.